Social, migration et tourisme au menu des quotidiens marocains

APA-Rabat Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur le dialogue social àla veille du 1 er Mai, le partenariat Maroc-UE en matière de migration, et la promotion du secteur touristique. +Aujourd’ hui le Maroc+ rapporte que les négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales se déroulent dans un climat constructif, selon le…

APA-Rabat (Maroc) Les quotidiens marocains parus ce vendredi se focalisent sur le dialogue social àla veille du 1er Mai, le partenariat Maroc-UE en matière de migration, et la promotion du secteur touristique.

+Aujourd’hui le Maroc+ rapporte que les négociations entre le gouvernement et les centrales syndicales se déroulent dans un climat constructif, selon le porte- parole du gouvernement.

Alors que les partenaires sociaux ont multiplié les réunions dans le cadre du dialogue social depuis février dernier, un accord est très attendu àla veille du 1er mai. Des sources syndicales ont annoncé qu’une offre gouvernementale est aujourd’hui posée sur la table.

Les centrales syndicales les plus représentatives vont examiner les détails de l’offre avant de donner une réponse àl’Exécutif dans les prochaines heures. Un accord social pourrait être signé ainsi àla veille de la fête du travail, croit savoir la publication.

Sur le même registre, +Al Ahdath Al Maghribia+ indique que le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a rencontré mercredi les dirigeants syndicaux les plus représentatifs, en présence de plusieurs ministres de son gouvernement.

Lors de cette réunion, tant attendue et sur laquelle les centrales syndicales fondaient beaucoup d’espoir afin d’extirper quelques gains au profit des travailleurs àl’occasion du Premier mai, le chef du gouvernement a proposé un projet d’accord avec les syndicats, selon des sources syndicales.

L’accord ne comprend aucune augmentation générale des salaires. Mais, précisent ces sources, prévoit une augmentation de 10% sur deux ans, soit une hausse de 5 % l’année en cours pour le public et pareille l’année prochaine pour le secteur privé, avec une révision de l’impôt sur le revenu, en plus de quelques autres propositions, informe la publication.

+Al Bayane+ souligne que la Commission européenne a annoncé son ambition de nouer d’ici fin 2022 un “partenariat destiné àattirer les talents’’ avec le Maroc.

Lancée en juin 2021, l’initiative « Partenariats destinés àattirer les talents » vise àcontribuer àremédier aux pénuries de compétences dans de nombreux secteurs clés dans l’UE et « àrenforcer les partenariats mutuellement bénéfiques en matière de migration avec des pays tiers ».

Dans le cadre de la mise en œuvre de cette initiative, l’Exécutif européen a ainsi fait part de son ‘’intention, sur la base une coopération forte et continue sur tous les aspects de la gestion des migrations dans le cadre du nouveau pacte sur la migration et l’asile, de lancer les premiers partenariats de talents avec des partenaires maghrébins, notamment le Maroc, l’Égypte et la Tunisie pour que leur mise en œuvre démarre d’ici fin 2022’’.

+Les Inspirations Eco+, qui s’intéresse au secteur touristique, cite le président de la Confédération nationale du tourisme (CNT) et président-directeur général d’Accor Gestion Maroc, Hamid Bentahar, assure que les professionnels veulent tout d’abord apprécier le fait que le pays soit en train de se sortir des affres de la crise.

«Après plus de 22 mois de difficultés, les professionnels ont vraiment besoin d’énergie positive et surtout de se projeter dans l’avenir avec l’ouverture des frontières et l’exploration de toutes les opportunités pour remettre le secteur sur les rails de la croissance», souligne-t-il Bentahar. Il est donc trop tôt, selon lui, de pouvoir évaluer les répercussions de la guerre en Ukraine même s’il est certain qu’il y aura certainement un impact.

En attendant, l’activité touristique nationale tente, bien que timidement, de rependre progressivement sa croissance en main. Cela se traduit par la reprise d’activité des agences de voyages, les transporteurs, et les guides touristiques, les hôteliers, ou encore les restaurateurs. Ce qui est d’autant plus réconfortant c’est «l’accueil réservé au Maroc dans les différentes manifestations touristiques mondiales.

Le journal pense toutefois, que «la machine peut aller plus vite» et recommande «d’harmoniser les conditions d’accès au territoire national». L’obligation de présenter un test PCR pour des touristes qui sont vaccinés est une véritable contrainte qui ralentit le rythme de la reprise.

Pour que le Maroc récupère ses parts naturelles du business et de la demande touristique, il doit principalement lever cette contrainte majeure. Il faut, parallèlement, «améliorer collectivement les dispositifs de soutien aux métiers touristiques, protéger les emplois et les entreprises».