Niger : Paris soutient la résilience et la sécurité alimentaire

APA-Niamey La France vient de fournir un appui financier de 5,15 millions d’ euros, soit plus de 3 milliards CFA au Niger, au titre de l’ aide alimentaire programmée. L’ aide alimentaire programmé est une initiative du ministère des affaires étrangères français dont bénéficient chaque année une trentaine de pays subissant des crises alimentaires et…

APA-Niamey (Niger) La France vient de fournir un appui financier de 5,15 millions d’euros, soit plus de 3 milliards CFA au Niger, au titre de l’aide alimentaire programmée.

L’aide alimentaire programmé est une initiative du ministère des affaires étrangères français dont bénéficient chaque année une trentaine de pays subissant des crises alimentaires et nutritionnelles.

Au Niger, ce projet a reçu àce stade 2,75 millions d’euros des fonds d’aide alimentaire du ministère français des Affaires étrangères. Il vise àsoutenir le déploiement d’activités intégrées contribuant àune meilleure résilience des populations aux chocs climatiques et àla hausse des prix des aliments, et àlutter contre la malnutrition infantile.

Le Programme alimentaire mondial (PAM), l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO, sigle anglais) et l’Unicef collabore avec l’ambassade de France dans ce projet. Ce consortium d’agences onusiennes agissant ensemble, selon leurs spécialités respectives, vient en aide àplus de 3300 ménages (24.000 personnes) de la commune de Simiri dans le département de Ouallam (sud-ouest).

Les actions prévues dans le cadre de ce projet, qui va s’échelonner sur trois ans, intègrent les acteurs locaux, organisations paysannes, centres de santé et écoles, relais communautaires sur la nutrition, ONG locales. Cela, afin de les amener progressivement àse les approprier de façon àfavoriser ainsi leur autonomie.

Selon un communiqué parvenu àAPA ce mercredi, les résultats atteints au troisième trimestre 2021 concernent la sécurité alimentaire, avec 400 hectares de terres restaurées et cultivées en céréales avec des semences améliorées, 21 cantines scolaires fonctionnelles, la mise en place de 16 « champs écoles paysans » , la fourniture de 50 tonnes de semences améliorées de mil et niébé, la mise en place de 11 banques céréalières et la fourniture de 2700 chèvres pour démarrer de petits élevages familiaux.

Par ailleurs, informe la note, plus de 4200 élèves ont bénéficié de ces appuis et plus de 9000 personnes ont été formées sur la restauration des terres.

S’agissant de la lutte contre la malnutrition, le projet a dépisté 24.000 enfants de moins de cinq ans, formé 190 relais communautaires dont des « mamans lumière», formé 6000 personnes aux bonnes pratiques d’hygiène et d’alimentation des enfants, poursuit le document.

Plus de 10.000 femmes enceintes et adolescentes ont bénéficié d’un traitement àbase de fer et d’acide folique, essentiel pour prévenir la malnutrition des enfants ànaître. La diversification de l’alimentation, avec la fourniture de nouvelles variétés de chou, laitue, tomate, courge et moringa, a aussi contribué àune meilleure nutrition.

La diversité alimentaire a ainsi progressé àSimiri parmi les ménages cibles. Ils ont également réduit leur recours àdes pratiques d’adaptation àl’insécurité alimentaire comme la réduction du nombre de repas ou la vente d’une partie de leur capital, se félicitent les promoteurs du projet.

Cet ensemble d’activités intégrées sera répliqué dans une commune voisine en 2022, pour un début de mise àl’échelle.

ARD/te/APA

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