Mali: vers un nouveau chronogramme des élections ?

APA-Bamako Le gouvernement de transition aurait prévu d’ organiser une série de scrutins de mars 2023 àfévrier 2024.. Selon lui, il y aura un référendum en mars 2023 et des élections territoriales trois mois plus tard. Toujours d’ après M. Konaté, les Législatives sont programmés en octobre- novembre 2023 et la Présidentielle doit avoir lieu en…

APA-Bamako (Mali) Le gouvernement de transition aurait prévu d’organiser une série de scrutins de mars 2023 àfévrier 2024.

Pour l’heure, aucune source officielle n’a communiqué sur un quelconque chronogramme des élections. Mais ce mardi, Malick Konaté, journaliste malien très suivi sur les réseaux sociaux notamment, a avancé des dates sur Twitter.

Selon lui, il y aura un référendum en mars 2023 et des élections territoriales trois mois plus tard. Toujours d’après M. Konaté, les Législatives sont programmés en octobre – novembre 2023 et la Présidentielle doit avoir lieu en février 2024. Serge Daniel, le correspondant de Radio France Internationale (RFI) àBamako, a également tweeté dans le même sens.

A moins d’une semaine du Sommet extraordinaire de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), prévu le 3 juillet àAccra (Ghana), le Mali répondrait ainsi àl’une des exigences de l’organisation régionale si ces informations se confirment. Il y a quatre jours, le colonel Assimi Goïta, président de la transition, a promulgué la nouvelle loi électorale qui fixe les règles des prochaines échéances.

Dernièrement, Bamako avait demandé àla Cédéao un délai de 24 mois pour mener àbien la transition. L’organisation régionale, quant àelle, avait exigé que le processus soit bouclé entre 16 et 18 mois.

Le 15 avril 2021, le premier gouvernement de transition, issu du coup d’Etat d’août 2020 ayant abouti àla démission de l’ex-président Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), avait proposé un calendrier de transition. Celui-ci prévoyait le couplage des élections présidentielle et législatives le 27 février 2022. Avant cela, un référendum et des élections territoriales devaient respectivement se tenir le 31 octobre et le 26 décembre 2021.

Le calendrier n’a toutefois pu être respecté puisque le 24 mai 2021, le colonel Assimi Goïta et ses hommes vont perpétrer un autre coup de force en arrêtant notamment le président de la transition, Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. Car la veille, un gouvernement avait été mis sur pied sans deux proches du chef des putschistes.

ARD/id/APA

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