La SADC tient un sommet sur la sécurité en Namibie

Le Namibie a été choisie pour accueillir, la semaine prochaine, un sommet d’urgence de l’organe de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe, au cours duquel la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo, en Eswatini, au Lesotho et au Mozambique sera discutée. Les chefs d’Etat et de…

APA – Windhoek (Namibie) Le chef de l’Etat congolais, Félix Tshisekedi, est attendu àce sommet.

Le Namibie a été choisie pour accueillir, la semaine prochaine, un sommet d’urgence de l’organe de sécurité de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC, sigle anglais), au cours duquel la situation politique et sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), en Eswatini, au Lesotho et au Mozambique sera discutée.

Dans un communiqué, le ministère namibien des Relations internationales et de la Coopération a déclaré que le sommet de la troïka de l’organe extraordinaire de la SADC sera présidé par le président Hage Geingob àWindhoek le 30 novembre.

M. Geingob préside actuellement l’Organe de la SADC sur la politique, la défense et la coopération en matière de sécurité, géré sur la base d’une troïka et chargé de résoudre les problèmes politiques et de sécurité dans le bloc régional de 16 membres. Les autres membres de l’organe de la SADC sont le président sud-africain Cyril Ramaphosa et le président zambien Hakainde Hichilema.

Les chefs d’Etat et de gouvernement de la RDC, de l’Eswatini, du Lesotho et du Mozambique, les quatre membres de la SADC qui connaissent actuellement des troubles politiques et sécuritaires, participeront également au sommet.

La rencontre sera précédée par la réunion extraordinaire du comité ministériel de l’organe de coopération en matière de politique, de défense et de sécurité, le 30 novembre au matin, ainsi que d’une réunion des hauts fonctionnaires, le 29 novembre.

L’Est de la RDC et le Nord du Mozambique sont en proie àl’insurrection de groupes armés depuis quelques années, tandis que le Lesotho espère mettre fin àsa longue instabilité politique qui l’a contraint àorganiser quatre élections entre 2012 et 2022.

Depuis 2021, l’Eswatini est sur le fil du rasoir en raison des violentes manifestations de militants pour la démocratie qui exigent des réformes politiques dans le dernier monarque absolu d’Afrique.

JN/fss/te/APA

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